Le Service de Santé des armées (SSA)
Les moyens du Service de santé des armées (SSA) sont organisés en un ensemble cohérent de cinq composantes : la formation, la médecine d’unité, la médecine hospitalière, la recherche et le ravitaillement sanitaire.
Le soutien médical de proximité est assuré par les centres médicaux des armées (CMA), les centres médicaux interarmées (CMIA) et par les neuf hôpitaux d’instruction des armées (HIA) présents sur le territoire métropolitain.
Un centre médical des armées soutient toutes les unités implantées dans la base de défense à laquelle il appartient. Il est chargé des soins courants, de la médecine préventive, du contrôle de l’aptitude à l’emploi et de l’éducation sanitaire pour le maintien de la capacité opérationnelle de chaque militaire.
Les CMA soutiennent également les formations de la gendarmerie.
Implanté à la caserne Ney à Metz, cet organisme directement rattaché à la Direction centrale du service de santé des armées, a pour mission d’organiser, de soutenir de suivre, de contrôler, selon les directives du Directeur central du service de santé des armées, le fonctionnement des services médicaux des armées de sa zone de compétence.
Les aumôniers militaires
Le statut des aumôniers a été militarisé en 2005. Servant uniquement sous contrat, ils détiennent le grade unique d'aumônier militaire. Ils sont administrés depuis le 1er janvier 2012 par le service du commissariat des armées (SCA). Environ 400 aumôniers militaires, d’active ou de réserve, servent dans les armées en françaises dont 50% à temps plein. Seize d’entre eux sont en permanence projetés en opérations extérieures.